Tourner la page
- le mai 15, 2018
- Par Aimeraude
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Je me sens tellement chanceuse.
Je me sens tellement chanceuse d’être en vie et d’expérimenter cette grande aventure humaine.
Je me suis levée très tôt ce matin, à 5h30 pour prendre un covoiturage. Il y la grève des trains mais aucun de mes trains n’a été annulé.
J’adore quand ça se passe comme ça.
J’ai envie de profiter à fond de ma vie. J’ai envie de profiter à fond de ma vie. Il y a un air de renouveau intense qui souffle sur moi.
Après cette longue période de jeûne, de solitude, de désespoir même parfois, de recherches, d’emprisonnement, de fermeture, me voilà à un nouveau tournant.
C’était long, oui. Le chemin a été long et douloureux.
Réellement. Psychiquement. Physiquement aussi.
Je suis prête à tourner la page. Tourner la page sur tout ce que je croyais que la vie est. Sur la misère, sur la souffrance, sur l’enfermement.
Je vois tous les espaces en moi s’ouvrir. Je retrouve la Foi, la joie, l’amour en moi-même.
C’est cette sensation que je cherche, et que j’ai porté il y a longtemps en moi : une sensation inébranlable d’être en lien avec la vie et de jouir de ses cadeaux. Une sensation inébranlable que tout va m’être donné, que je suis à ma place et que je suis lumière.
Témoignage
Lorsque j’ai commencé ma vie d’adulte, vers 21 ans, j’ai traversé une période très sombre. J’étais dans le noir total. C’était juste après mes études, je venais de rencontrer mon premier grand amour. Cette relation a duré 3 mois. Elle a été une catastrophe sur l’intensité de la destruction et de la souffrance qu’elle m’a fait toucher en moi. C’était une relation passionnelle, qui m’a donné une image de l’amour d’une extrême souffrance. J’ai mis très longtemps avant de m’en remettre, plus d’un an je pense.
Pendant cette période, j’ai traversé le noir total. La dépression, la souffrance intérieure. Je n’avais aucune arme, je ne savais pas comment faire. Je devais tout construire, trouver un logement, un travail, commencer ma vie d’adulte, et c’était le noir complet dans mon cœur.
Pendant cette période, je me rappelle avoir dormi à longueur de journées. Et pendant cette période de noir total, je me souviens.
Je me souviens de la jeune femme qui savait que c’était une transition, un passage. Qu’à un moment donné, elle appuierait sur l’interrupteur et que la lumière se ferait.
C’est ce qui s’est passé. Dans ce noir, dans cette souffrance, j’ai gardé la foi. J’ai gardé la foi que tout allait arriver.
Les choses se sont débloqués en l’espace de quelques semaines. J’ai trouvé un logement et un travail en l’espace de 15 jours. Puis j’ai fait le deuil de ma relation amoureuse et ai rencontré un homme qui m’a aidé à voir que l’amour pouvait être vécu sans souffrance. Je n’en revenais pas. Petit à petit, j’ai commencé à construire ma vie. Et à m’installer à Paris, me faire des amis, vivre.
Je me souviens, j’avais 21 ans. Et j’ai vécu cette transition de la vie étudiante à la vie adulte comme un long tunnel noir, sans réponse. Mais j’ai gardé la foi, j’ai été aidée sur mon chemin. Et tout a fini par arriver.
Aujourd’hui, j’ai 31 ans. Cette année, j’ai vécu le même processus qu’à 21 ans. J’ai vécu pendant plus d’un an une relation très difficile, qui m’a obligé à regarder en face mes blessures d’amour et qui m’a poussé à les guérir : la dépendance, la dévalorisation, le manque d’estime de moi-même, l’absence et la solitude émotionnelle.
L’année dernière, j’ai aussi déménagé à Saint-Malo et j’ai traversé une phase de solitude intense, sans connaître personne, à me replier sur moi-même, pour traverser ce qu’il y avait à traverser. J’ai remis en question ma vie, j’ai fait le deuil de certains schémas, j’ai contacté la profondeur de mon être dans sa version la plus sombre, dans mes peurs les plus grandes. J’ai contacté mon impuissance et mes limites, ma peur de m’incarner totalement et de réaliser ce que j’ai en moi. C’était une sensation difficile, de se sentir petite et de n’avoir aucune énergie pour sortir de mes limites.
Transition de vie, nettoyage, purification. Comme à 21 ans.
Je reconnais cet espace. Je le connais. Je vois.
Si tu gardes la foi et que tu avances, pas à pas, tout petit, même si tu ne comprends pas ce que tu traverses, même si tu à l’impression de descendre plus bas que terre et que le monde s’écroule autours de toi, alors tu touches la profondeur de ta liberté.
Parce que tu sais. Tu sais que cette transition va t’emmener vers ce que tu veux être. Que toucher le fond du puit te permet de te donner assez de force pour choisir ta lumière plutôt que la peur.
Auourd’hui, je sais.
Aujourd’hui, je sais pourquoi cette transition si forte et difficile a eu lieu.
Elle a eu lieu pour que je garde foi. Elle a eu lieu pour que je renforce le lien à ma lumière. Elle a eu lieu pour que je prenne conscience que je suis la seule responsable de ma vie et que je peux tout créer si je le désire. Elle a eu lieu pour me permettre de faire mourir ce qui n’est pas moi et qui m’empêche de rayonner ma lumière. Elle a eu lieu pour que je pense à moi avant de faire pour les autres. Elle a eu lieu pour que j’accueille totalement ma peur d’être seule et que je la dépasse. Elle a eu lieu pour me faire prendre conscience de mes limites et que je les dépasse.
Elle a eu lieu pour permettre la naissance de ce que je suis, épurée, dévêtue de tout ce qui m’alourdit. Elle a eu lieu pour me forcer à me faire confiance et à m’aimer totalement. Elle a eu lieu pour me faire sortir de la victime et que je décide pour moi-même de ce que sera ma vie.
Elle a eu lieu pour servir mes rêves.
Car comment briller lorsqu’on a peur ? Comment se réaliser lorsqu’on est pas libre d’être soi ? Comment vivre une histoire d’amour lumineuse quand on ne s’aime pas et ne s’honore pas ?
Moi, j’ai un grand rêve. Attirer à moi une histoire d’amour puissante et libératrice pour le monde. Rayonner ma pleine lumière et ma pleine liberté en amour. Inspirer la relation sacrée.
Pas d’être dépendante et d’attendre de l’autre qu’il me comble.
Ça, c’est un de mes grands rêves.
Alors, oui, j’ai ça en moi. Et c’est cela qui m’a guidée lors des épreuves douloureuses. Je savais que tout ce que je traversais allais me faire grandir pour la suite, allait me faire toucher à cette union d’amour avec moi-même. Allait m’ouvrir à quelque chose de plus grand.
Je vois le chemin parcouru. Et maintenant je sais. La lumière est là. Elle ne m’a jamais quitté. Je sais que ce que j’ai traversé était nécéssaire, à la hauteur de la puissance que je suis.
Mon impuissance a été à la hauteur de ma puissance.
J’ai touché un extrême pour choisir d’aller dans l’inverse.
Alors, toi qui lis ce message, sache une chose.
Si tu t’es senti-e ou que tu te sens dans une impuissance folle, sache une chose. Que tu es appelé-e à toucher l’extrême inverse. Que cette initiation est là pour te faire prendre conscience de ta puissance et l’incarner. C’est cela le jeu de la vie. Toucher ce que tu n’es pas pour aller dans ce que tu es.
Et si tu te sens profondément enfermé-e, sache que c’est pour toucher la profonde liberté de ce que tu es.
Tout se passe dans les polarités.
Plus je contacte le noir, plus ma lumière est puissante.
En haut est comme ce qui est en bas.
Je t’aime, puissamment, totalement.
✨ Mathilde ✨
Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation

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Carole
Wahou comme ça me parle !
Vivre le rejet extrême de la part de la personne qu’on aime pour apprendre à s’aimer soi-même pour parler aux anges pour penser sa blessure de rejet. C’est ce que je vis actuelleemnt. Apprendre le bien être malgré les circonstances.