5 Commentaires


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    juin 25, 2016
  • Loïc

    Bonjour Mathilde
    Mon chemin fait écho au tiens, je suis homme et je suis aussi femme, je découvre ces deux pôles en moi et je commence à comprendre pourquoi j’ai depuis toujours l’impression d’avoir deux forces qui se battent en moi.
    J’ai crains les hommes et leur brutalité, j’ai craint les femmes qui exprimaient cette même brutalité masculine tout en étant fasciné par elles.
    Je ressentai au fond de mon ventre la souffrance des femmes et j’avais honte d’être un homme.
    Je suis sur le chemin de la réconciliation et ton expérience me fait du bien.
    C’est amusant mon animal est le loup, je me sens loup mal aimé, chassé et pourtant si proche de l’homme.

    février 21, 2015
  • Alice

    Merci pour ce beau partage, ce texte m’a émue jusqu’aux larmes et profondément touchée.
    Il est temps, en effet, de contacter en chacune d’entre nous, la femme blessée par des siècles de mauvais traitements.
    C’est la seule façon de pouvoir être pleinement Femme et d’incarner la Femme Sauvage et la Déesse.

    janvier 27, 2015
  • Frédéric

    Chère Mathilde,

    J’avais écris il y a presque un an un texte qui, pour moi, fait écho au tien. En le relisant, je m’aperçois qu’à aucun moment je ne fais référence au loup alors que dans la vision que j’avais quand je l’ai écrit, son esprit était très présent, c’est étrange ?

    Je me souviens des mots que nous n’avons pas dit.
    L’ange distrait a oublié son baiser d’amnésie.
    Des cycles incommensurables, avide, manger la mort, chier la vie.
    De la matrice mère, expulsé, broyé, digéré, dissout, des cycles encore sont passés.
    Un matin s’est levé sur le monde, jouissant de la lumière du jour, expiant sous les étoiles. Des rondes cosmiques qui donne mal au ventre.
    La pâleur du matin nous surprenait, lové l’un contre l’autre. En un instant, le néant de la nuit se dissipe et nous laisse présents et attentifs à de nouveaux appétits. Je te regarde, grogne, me secoue et m’étire, en ne laissant nulle trace de l’apathie de la nuit persister dans ma chair. A la chaleur de nos corps encastrés, succède celui des muscles en mouvement. Je distingue à la faible lueur de l’aube, l’éclair de tes yeux clairs. Je suis depuis longtemps fasciné par leur profondeur insondable. Je n’ai pas de mots pour ce que je ressens.
    Tu me regardes longuement, plus lente à secouer les derniers vestiges d’une chaleur indolente ou plutôt veux-tu garder encore un peu la forme en creux de mon corps incrusté. Finalement, tu détournes la tête et regardes loin devant toi, par dessus la cime des arbres. Feignant l’indifférence, tu ne perds rien de mes contorsions. Je te soupçonne aimer ma puissance et ma cruauté, soumises à ton autorité amoureuse.
    Dans le tourbillon mortel de bruits et de fureur, l’ordre du monde se joue dans le sang d’une victime expiatoire qui nourrit de sa chair une conscience à renaître.
    Mes sommeils sont peuplés de rêves hélicoïdaux …
    Et me voilà, à nouveau, devant toi.
    Non, je n’ai rien oublié de nos rencontres passées dans un monde qui ne se nommait pas encore. Un songe dans lequel nous avons mêlé nos chairs, nos entrailles et notre sang. Où chacun de nous, tour à tour, a dévoré l’autre dans la jouissance goulue de l’explosion de la vie, du fracas des peurs et du vertige abyssal d’une conscience naissante.

    J’aime bien te savoir engagée sur le chemin de l’unité.

    janvier 26, 2015

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