david dehaineault

Comment prendre le chemin vers sa femme intérieure

J’aimerais partager ici le travail d’une belle rencontre. La rencontre avec un peintre, David, pour qui j’ai posé nue le temps d’une soirée.

Une soirée spéciale pour moi.

Car dans mon chemin de reconnexion à mon essence d’âme, la vie me guide pas à pas vers moi-même avec autant d’amour et de surprises, d’émerveillement de découvrir qui je suis, petit à petit.

J’aimerais partager ici le travail d’une belle rencontre. La rencontre avec moi-même.

 

Équinoxe, quand le jour rencontre la nuit

C’était jeudi soir 22 septembre, jour de l’équinoxe d’automne, où la nuit est aussi longue que le jour. J’avais rendez-vous pour poser en tant que modèle auprès de David 2no que j’ai rencontré par la biais d’une amie en commun. Je connaissais déjà son travail, qui me touche beaucoup par les couleurs, l’énergie, le mouvement, et l’authenticité du trait. Découvrez son travail –> par ici

J’ai toujours eu envie de faire l’expérience de poser nue pour un artiste, sans tellement savoir pourquoi. Une intuition, un élan, qui me trottait dans le cœur depuis plus d’un an. J’avais déjà posé nue dans la nature pour Adèle, une amie photographe, deux ans auparavant et cela avait été une expérience inédite et très belle.

Là, sous l’œil et le crayon d’un homme inconnu, l’approche est différente, plus directe sans doute, plus intimidante.

Je m’avance dans les rues du IXe arrondissement de Paris, m’approchant du lieu de travail du peintre. Je n’ai pas d’idée sur comment les choses vont se passer. Tout ce que je ressens, c’est une partie de résistance qui se demande si c’est quelque chose de bien d’aller se dénuder devant un inconnu et à quoi cette expérience peut-elle bien servir. Et une autre partie qui aime tenter de nouvelles aventures et qui se laisse guider par l’intuition et la confiance.

Avant de commencer les poses, je demande intérieurement à Marie Madeleine et à mon âme que cette séance soit le moyen de révéler ma déesse intérieure, la femme en moi que j’ai du mal à percevoir et à ressentir dans ma vie courante.

aimeraude nue

Sortir de la dualité

Depuis plusieurs mois, je suis en train de contacter les déséquilibres en moi : comment mon masculin interagit avec mon féminin, quelles parts de mon féminin sont blessées, comment déployer ce féminin pour qu’il prenne sa juste place en mon sein, comment guérir les déséquilibres que je sens à l’intérieur de moi concernant les attachements à des blessures anciennes ?

Ce que je peux vous dire, c’est que lorsque l’on cherche à équilibrer ses polarités intérieures, il ne faut pas considérer que l’une prend trop de place par rapport à l’autre, et l’autre pas assez. Il s’agit de sortir de la dualité du mental.
Se dire « Je suis trop masculine » ou « J’ai l’impression d’avoir un côté féminin trop développé » ou « Jai besoin de développer mon côté yang… », etc. sont pour moi des phrases qui génèrent la dualité intérieure et renforcent la séparation entre vos deux énergies.

Non, nous sommes un TOUT et vouloir contrôler une énergie au dépend de l’autre est une voie qui n’amène pas la paix et le changement de regard sur notre fonctionnement intérieur.

Je vois plutôt les choses en terme de partie blessée.
Quelle est la partie en vous qui a envie de se déployer ? Quelle est la partie en vous qui juge une autre partie ? Quelle est la partie qui veut contrôler, maintenir et qui génère la peur face à un aspect intérieur de vous-même ?

Là se cache les déséquilibres de vos « parties ».

Après ce constat, allez regarder, contacter la partie en souffrance, celle que vous ne voulez pas exprimer, qui n’est pas entendue dans ses souffrances.

Contactez-là, permettez-la d’exister. De se révéler. De vous montrer son plein potentiel. De commencez à vous faire part de vos souffrances, celles issues d’un déséquilibre qui n’est pas votre âme, mais générées par des conditionnements. Commencez le dialogue intérieur.

aimeraude nue david dehaineault

Pour ma part, lorsque j’ai un événement qui me fait souffrir émotionnellement, j’ai tendance à beaucoup juger mes émotions et à vouloir les contrôler pour ne pas souffrir. Je censure mes émotions et cette censure me fait encore plus souffrir.

Seulement, mes émotions reviennent, toujours. Aussi fortement. Et je continue toujours de vouloir les éviter, en les taisant à moi-même, en refusant de vivre et regarder ses émotions « négatives ».

Lors d’une quête de vision dans la nature que j’ai vécue début septembre, j’ai fait place, enfin, à ses émotions que je ne voulais pas entendre, et que je jugeais constamment. Au début, c’était douloureux, mais j’ai fait parler la partie qui souffre du contrôle de l’autre. Clairement, j’ai dis à haute voix en pleurant ce qui me faisait souffrir. (Je vivais alors une rupture amoureuse qui réveillait des blessures très fortes et refusait de contacter mes émotions profondes à ce sujet en voulant trouver des « solutions » à mon état).

C’était très dur au début. Mais grâce à cette rupture, j’ai commencé à exprimer clairement mes émotions et à toucher ce qui me faisait souffrir, sans me juger, sans me voiler.

Et j’ai pu commencer à déployer une autre partie de moi-même : celle qui n’étais jamais entendue.

Vénus existe

Me voici donc à la séance, face à David et ses pinceaux. Je me déshabille et commence les poses, qui sont libres. Je laisse venir ce qui vient. Je ne me censure pas et ne porte pas de jugement sur ce qui vient. Je laisse mon corps me guider.

Quelle sensualité dans cet exercice ! Quelle douceur et vibration émanent instinctivement de mon être ! Faire parler mes sens et mon corps est un exercice délicieux. Je découvre sur moi un regard bienveillant, amoureux, je ressens dans chaque cellule ma femme intérieure s’exprimer. David est encourageant. Je suis juste là, sans réfléchir, et je laisse venir à moi ma nature profonde de femme, sans jouer, je la laisse me montrer ce qu’elle a à me montrer de moi-même.

Aimeraude nue - © david Dehaineault

Je me suis toujours dis intérieurement que je n’étais pas quelqu’un de très féminin, au vu des codes sociaux et de ma vision (conditionnée) de moi-même. Lors de la séance, je laisse mon cœur et mon corps s’exprimer, et je perçois les choses d’une manière totalement nouvelle : mon corps incarne de façon puissante qui je suis profondément.

Douceur, romantique, sensuel, harmonieux, plaisir, légèreté, Vénus, force.

Voilà les mots qui résonnent et qui irradient librement.

Les émotions, la voix de l’âme

La paix a commencé avec l’accueil de mes émotions. Les émotions sont une part énorme de nous-même et nous avons tendance à les fuir, les rationaliser, à réfléchir, et à ne pas prendre réellement contact avec elles. Parfois, elles peuvent s’exprimer à la tendance extrême, en hyper-émotivité, car nous n’avons jamais appris à les intégrer à notre corps, et elles font des explosions soudaines et très violentes dans notre vie.

Pour ma part, mes émotions se manifestent puissance 100 dans mon corps, engendrant une charge énorme de jugements et de pensées négatives à l’intérieur de moi qui m’empêchent de prendre pleine possession de mon pouvoir intérieur.

Quel chemin que d’arrêter quelques instants les pensées et de se concentrer sur l’émotion pure, l’émotion racine, dans notre corps. De pleurer, la tristesse, la colère, l’impuissance, la rage, la peur, le dégoût, la culpabilité.

De simplement « être » ses émotions, sans chercher à s’en échapper.

Voilà la plus grande libération que je vis depuis plusieurs semaines. Je commence à déployer pleinement mon énergie de vie intérieure, sans l’étouffer.

Aimeraude nue - © david Dehaineault

Ainsi, en arrêtant d’éviter ce que je ressens au plus profond, je peux vraiment APPRENDRE à ressentir. Sans avoir peur de voir surgir mes démons, j’apprends à m’accueillir totalement et à accéder à une appropriation de moi-même d’une manière nouvelle et révolutionnaire.

Là où la partie en souffrance se sentait jugée, mal-aimée, abandonnée, j’apporte le soutien, la sécurité et la protection.

Là commence le chemin de l’unification : quand je cesse de refuser d’écouter toutes les parties en souffrance et que j’apprends à faire UN avec qui je suis.

Aimeraude nue - © david Dehaineault

Écouter avec les deux oreilles

Nous entendons souvent avec une seule oreille : nous émettons beaucoup de pensées jugeantes, déplaisantes, haut et fort, pour nous dire que « ce qui se passe n’est pas bien », que « nous faisons les mauvaises choses », « ressentons les mauvaises émotions », et nous avons un jugement sur tout ce qui nous arrive. L’oreille droite est maîtresse.

Nous pouvons choisir de commencer à activer l’oreille gauche.

Celle qui est pure réceptivité, qui écoute profondément les subtilités de la vie, qui sait entendre et recevoir les signes d’amour de la vie. Écouter avec les deux oreilles signifient entendre ce que nous n’entendons jamais : les fins bruissements du vent dans les arbres, les messages d’amour de nos proches, l’insecte qui butine la fleur, le vol d’un papillon, les battements de notre cœur, le chuchotement de nos guides.

Écouter avec les deux oreilles nous permet de ré-équilibrer nos polarités intérieures. C’est simple, efficace.

Physiquement, mettez-vous dehors. Observez. Concentrez-vous sur l’oreille droite. Voyez toutes vos pensées et vos voix haut et fort qui passent par cette oreille. Vous les connaissez par cœur : « je suis trop nul, je ne vais pas arriver à cet exercice débile, ça ne sert à rien, je ne comprends pas pourquoi je suis toujours dans cette situation » etc.

Après cela, portez simultanément votre attention sur l’oreille gauche. Allez-y, vraiment. Mettez votre attention sur votre oreille gauche, mais sans fermer l’oreille droite. Et laissez venir. Sentez que votre perception s’élargit. Qu’une autre partie de votre cerveau s’éveille. Qu’une connexion nouvelle se crée dans votre corps. Que des choses nouvelles que vous n’entendiez pas arrivent à vous et vous ouvre l’esprit.

C’est un exercice très simple et efficace, même si les changements perçus au début sont très subtils.

Aimeraude nue - © david Dehaineault

 

Sortir des schémas

Nous sommes tous dans des schémas blessants au niveau de nos polarités, des situations que nous vivons et qui font directement échos à des schémas parentaux, des blessures non résolues de notre enfance.

Pour ma part, je traverse la blessure de trahison, vis-à-vis de la polarité masculine. Je le vis à travers des situations de ma vie : comment, lorsque je place ma confiance en quelqu’un, je vibre cette blessure et attire à moi les situations pour la guérir. Comment je trouve les ressources en moi pour traverser cette blessure, me dissocier d’elle, voir la réalité différemment pour ne plus vivre ce déséquilibre intérieur.

Prendre le chemin de son âme est une mise à nue face à nous-même pour pouvoir guérir de toutes nos blessures et être vraiment nous-même, des êtres purs d’amour.

Comment puis-je rencontrer un être pour vivre l’Amour si je suis encore dans la vibration de la trahison, et en colère profonde contre le masculin qui m’a fait vivre cette blessure ? C’est impossible.

Alors, en prenant le chemin de ma femme intérieure, je signe un contrat avec moi-même et avec la vie : je m’ouvre à la possibilité de guérir de toutes les blessures qui voilent mon être véritable, ma divine essence.

Aimeraude nue - © david Dehaineault

Ma divine essence, celle que j’ai contacté ce soir du 22 septembre 2016, si sensuelle et merveilleuse, si douce et rayonnante, si amoureuse.

Ma femme intérieure, ma femme puissante, honnête, intégralement elle-même. Complètement nue.

Voilà de quoi il en retourne. Je veux la faire exister au plus profond de moi. C’est pour cela que je prends le chemin du couple intérieur, que je me mets à nue, encore et encore, toujours. Pour faire vivre et rayonner qui je suis, toutes les parts de moi, avec amour.

Et pour toucher en moi la divinité de qui je suis.

 ✨ Mathilde ✨ 

Accompagnante des âmes stellaires, flammes jumelles et hypersensibles
à reconnecter à leur lumière d’incarnation

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